Godard je mrtav. Film živi! I sa njim, živjeće film. Jer dok god je Godarda, biće i filma.
Film nije mrtav. Jer nam ga je Godard ostavio. Naučiio nas je kako da radimo… Jer on bi volio da je tako. I ja.
“Sve je citat. Ako snimate Ajfelovu kulu, to je već citat“
Osim Godardu, Camera Lucida odaje počast In memoriam i Radku Poliču, Davoru Janjiću, Ljubomiru Đurkoviću...
Festivali
Mojkovačka filmska jesen 2022.
Festivali
Festival de Venise 2022, résilience et fragments d’une Mostra
Aperçus de belles rencontres au hasard de la programmation de la soixante-dix-neuvième édition (31 août-10 septembre) du festival né il y a quatre-vingt-dix ans.
À 90 ans, le doyen des festivals de cinéma affiche sur les rives de la lagune une santé que ni son passé récent, ni les incantations funèbres quant à l'avenir du cinéma ressassées ad nauseam par les propagandistes du tout-en-ligne n'aurait laissé présager.
La vieille Mostra a vécu au tournant des années 2000-2010 une crise qui a failli avoir sa peau, victime d'une concurrence étrangère (le Festival de Toronto, aux mêmes dates et alors en plein essor), une concurrence intérieure (le Festival de Rome, machine de communication démagogique de politiciens aux poches très bien remplies), la marginalisation dans son propre pays de ce que le cinéma y inventait de plus intéressant, le désintérêt des puissances publiques et des médias.
Depuis, Toronto a perdu de sa superbe, lui-même durement concurrencé en Amérique du Nord par les festivals de Telluride et de New York, et la manifestation romaine est en pleine déconfiture –une nouvelle direction trouvera peut-être une issue.
L'inoxydable et toujours souriant directeur de la Mostra, Alberto Barbera, qui en a repris les rênes depuis 2011, a mis en œuvre sans états d'âme une martingale privilégiant explicitement ce qui pouvait encore intéresser les télés et les réseaux: des stars hollywoodiennes dont bon nombre mis dans la lumière par des séries et TikTok, et une bonne dose de nationalisme italien.
Autour de ces deux piliers efficaces à défaut de susciter une adhésion sans réserve pour qui se soucie surtout de cinéma et de diversité, le festival convie des réalisations extraordinairement hétérogènes, où il serait bien hasardeux de prétendre repérer une ligne directrice.
Dérive dans cet archipel, sans souci d'une impossible exhaustivité ni considération particulière pour le star system ou les «grands sujets», qui mobilisent trop unilatéralement tant de commentaires.
Présence documentaire
Une tendance, pourtant: la présence inhabituelle dans les grandes manifestations généralistes de documentaires, y compris en compétition.
Parmi ceux-ci, on retiendra surtout All the Beauty and the Bloodshead, de l'Américaine Laura Poitras, devenue une figure majeure du genre depuis son mémorable Citizen Four consacré au lanceur d'alerte Edward Snowden.
Son nouveau film est construit autour de la photographe Nan Goldin, avec davantage de recherche dans la composition de ce portrait qui évoque selon un cheminement intelligemment non linéaire l'enfance et l'environnement familial toxique de l'artiste, sa carrière sur la crête des mouvements de l'underground new-yorkais, son engagement aux côtés des victimes du sida, la qualité de son regard sur les marginaux de la société américaine.
Tissé comme un fil rouge dans cette complexe et vibrante tapisserie, la lutte infatigable de la photographe contre la famille Sackler, propriétaire du géant pharmaceutique responsable avec son médicament OxyContin de 400.000 morts américains mais donateur majeur des grands musées (dont la plupart de ceux qui possèdent des œuvres de Nan Goldin dans leurs collections) renforce la puissance de cette authentique proposition de cinéma.
On n'en dira pas autant d'A Compasionate Spy de Steve James, dont tout l'intérêt tient à son sujet, et aux archives le concernant. Mais quel sujet!
La description méthodique de la manière dont un jeune physicien ayant participé à la fabrication de la première bombe atomique, Ted Hall, décida d'en donner la formule aux Soviétiques, n'apporte rien à l'art du film, mais constitue un récit journalistique de première intensité.
Alors que le cinéma mobilise ses puissances avec la nouvelle proposition de Sergei Loznitsa, qui réussit l'étonnant tour de force de présenter trois films dans trois grands festivals en un an, après Mr. Landsbergis à Amsterdam et Histoire naturelle de la destruction à Cannes.
Montage d'archives tournées en 1941 et 1946, The Kiev Trial apparaît comme une nouvelle pièce de l'immense puzzle de réflexion historique et politique qu'élabore le cinéaste ukrainien, pièce contiguë à Babi Yar: contexte, film majeur attendu en salles le 14 septembre. Est-il besoin de souligner que ce montage des archives liées au procès des bourreaux nazis de l'Ukraine durant la Deuxième Guerre mondiale résonne aussi avec le présent?
Une femme au jardin, deux femmes au tribunal
Un autre documentariste était présent à Venise, le plus respecté de tous, nul autre que le grand Frederick Wiseman. Mais pour un film de fiction, Un couple, modeste et lumineuse mise en image de fragments du journal de Sophia Tolstoï, interprétée par Nathalie Boutefeu, coautrice du scénario avec le réalisateur.
Dans le décor sublime du jardin La Boulaye, la beauté, la tristesse, la violence, les ambivalences conscientes de cette femme si douée, écrasée par la stature de son génie de mari, et circulant entre révolte, dévotion et fatalisme est bien davantage qu'une évocation littéraire.
En à peine plus d'une heure, Un couple se révèle une méditation profonde et délicate sur les formes d'attachement, les ressorts complexes d'une soumission à laquelle les femmes surtout auront eu, ont encore affaire. Et pas seulement les femmes, même si d'abord elles.
Délicatesse et complexité, extrême violence et réalité historique irriguent le film peut-être le plus important découvert à la Mostra, Saint Omer d'Alice Diop, et à nouveau centré sur deux femmes.
Première fiction de la réalisatrice de Nous, cette évocation du procès d'une mère ayant tué son bébé et auquel assiste une autre jeune femme, toutes deux d'origine sénégalaise, dans le Nord de la France, est un bouleversant labyrinthe d'interrogations et d'émotions, dont on attend avec une particulière impatience la sortie en salles, prévue le 23 novembre.
D'Italie, d'Irlande, du Japon, d'Iran...
S'ils atteignent eux aussi nos grand écrans, il sera temps alors d'en dire plus de L'immensità, bonne surprise signée Emanuele Crialese sur le machisme version Italie années 1960, de l'Irlandais The Banshees of Inisherin de Martin McDonagh, paradoxal buddy movie insulaire et un peu gore, comme de l'étonnant Love Life du Japonais Kôji Fukada, mélodrame d'un couple confronté à une tragédie, et qui réussit chacune de ses scènes quand on n'aurait pas parié un yen sur son pitch.
Mais il importe de mentionner encore au moins trois films, pour la multiplicité des manières de filmer qu'ils matérialisent, tout autant que pour leur qualité.
Le festival a été l'occasion, ô combien légitime et nécessaire, de dénoncer l'emprisonnement récent de trois cinéastes par le régime iranien. Parmi eux, le plus célèbre, Jafar Panahi, présentait No Bears, montré en fin de festival et dont on attend une prochaine opportunité pour le découvrir.
Mais, au fil des différentes sections, la sélection offrait aussi de rencontrer trois autres films de cette origine, dont l'impressionnant Beyond the Wall de Vahid Jalilvand. Aux confins du réalisme social et du fantastique, cette fable kafkaïenne et violente est une évocation sans demi-mesure de la dureté des existences dans le pays.
Un western classique et un film noir furieux et foudroyant
Tout autre chose, mais ce «tout autre chose» dit, en ce cas pour le meilleur, la multiplicité des propositions vénitiennes: Dead for a Dollar du vétéran Walter Hill. C'est un western, un bon, un vrai.
S'il est dédié à Budd Boetticher, il pourrait l'être à Ford, à Walsh, à Peckinpah, à Leone, à Eastwood… Film d'aujourd'hui, il assume notamment par la multiplicité des points de vue, qu'il ne cesse de recombiner, une narration à la fois décontractée, amusée et pourtant amoureuse des canons du genre.
Enfin, une merveille un peu à part, qui, pour n'être pas en compétition alors qu'il dure plus de trois heures, se retrouve exclu de l'agenda de beaucoup de festivaliers.
When the Waves Are Gone est une nouvelle merveille signée du grand cinéaste philippin Lav Diaz, six ans après l'extraordinaire La femme qui est partie, qui lui avait valu un Lion d'or à Venise.
Film noir et poème visuel, c'est aussi un terrible cri de rage contre les assassinats de masse perpétrés par le dictateur Duterte sous prétexte de lutte contre la drogue. Hanté par la folie, la violence, le désespoir, il explore avec un alliage tranchant et d'une douceur surnaturelle les ressources de la mise en scène pour mieux donner à ressentir la tragédie d'un pays, et des humains qui tentent d'y vivre.
Veliki Manaki Braća Internacionalni festival direktora fotografije, koji se u Bitolju kanonski održavao svakog septembra,nekako udobno smješten izmedju La Mostre i TFF, a i taman prije Tirana FF ove godine se vratio u punom svijetlu, nakon izostanka u 2020. godini zbog pandemije što je očigledno i jasno – ne mogu se gledati filmovi gdje je filmska fotografija prioritet velikog platna i glavne funkcije filmske umjetnosti, na laptopu ili ne-daj-bože na mobilnom telefonu, i nakon hibridnog formata u 2021. godini (koliko znam, neuspješnog), pomjeren je ove godine, zbog pandemije Covid, malo ranije, za ljetnji mjesec avgust u uvijek toplom i mediteranskom Bitolju, kako bi se projekcije (u spriječavanju širenja zaraze) održavale na open-air prostorima, tj. vanjskim noćnim projekcijama i na uobičajenim lokacijama velike i male sale Centra za Kulturu, Manaki bioskopa, bašte oficirskog doma, dok se druženja nastavljaju do kasno u noć u hotelu Epinal, Milenium ili sada famoznojoj Porta Jazz.. Avaj, sav taj plan je propao, jer je Bitolu zadesila strašna, blatnjava, poplavljujuća kišna oluja (nalik onima na Cetinju, u Podgorici ili Kotoru), te se festival, pod ovogodišnjim motto-om Reality is not enough (“Stvarnost nije dovoljna”) morao prilagoditi većini projekcija unutra, i meni sa rijetkom Covid maskom. Ali ta realnost nije pokvarila fantaziju, bar ne moju, koja je bila veća i strašnija od realnosti.
Uprkos toj oluji, prikazan je izvanredan program najboljih filmova sa festivala katergorije A u takmičarskoj i drugim festivalskim selekcijama. A oluja je brzo zaboravljena ili zaliječena zahvalujući i mnogim masterclass-ovima, diskusijama, razgovorima sa autorima, uz izvanredno učešće publike, sjajan ambijent makedonske gastronomije i muzike i doček vinarije, koja nam je bila domaćin na plantažama Tikveša dokle pogled seže, uz neočekivan i nezaboravan marketinški gest graviranja imena žirija na flašama vina Bela Voda. Gest koji se ne zaboravlja niti ima riječi zahvalnosti, kao što nema ni spontano organizovana posjeta, sada čuvenoj, Hatidži, protagonistkinji Oskarovskog makedonskog dokumentarca Zemlja meda, sada kultnog i najuspješnijeg makedonskog dokumentarnog filma, koja nas je ugostila predivnom turskom kafom (koju smo nas dvije zajedno kuvale i služile, OK ovo je više za facebook nego za filmski časopis, ali sreću dijeljenja njenog novog kućnog opremljenog prostora moram podijeliti i ovdje), njenim krasnim medom, njenim pjevanjem (ona je sada i muzička zvijezda, ne samo glumačka), poliglotizmom i, najviše, ljubavlju njenog novog doma, u kojem konačno ima i struju i radio i TV i toplu vodu i grijanje i – šporet dje se kafa može skuvat, sve ono što mi ostali uzimamo kao zdravo za gotovo, a kako stvari stoje globalno, nećemo ni mi ostali za dugo. Ona je kao messenger novog trulog doba u kojem svi obitavamo, ne živimo. Zapravo, ona jedina živi. Možda svi mi koji nismo tajkuni budemo uskoro na njenoj margini i onda ćemo praviti dokumentarne filmove o sebi samima (tipa Hand’s Maid Tale i slično). Možda, samo možda. Ali nadamo se da nećemo proživjeti Hatidžinu priču o nestanku meda, uprkos ekološkom-socijalnom-ekonomskom rasulu kod nas i svuda oko nas, bar ne onu do njenog hepienda i holivudske slave. Pričala mi je Hatidže o njenoj posjeti Crnoj Gori i anegdoti sa crnogorkim mačkama (materijal više za fb nego za CL) i, zamalo, koban kraj. Ali preživjela je i tu crnogorku epizodu, kao što je preživjela i mnoge teže prije te. Svakako, mnogo nezaboravnih trenutaka, osim onih filmskih,sa Manaki IFC festivala, bile su i odluke žirija za nagrade Zlatnih i drugih kamera.
CRYSTAL CAMERA 300 Niklas Pollmann for Widow & Orphan
BRONZE CAMERA 300 Hidetoshi Shinomiya for Drive My Car
SILVER CAMERA 300 Daria D’Antonio for The Hand of God
GOLDEN CAMERA 300 Ruben Impens for The Eight Mountains
IRON CAMERA 300 Aleksandra Kulak for Mara
SPECIAL MENTION DOCUMENTARY Joana Pimenta for Dry Ground Burning
SMALL GOLDEN CAMERA 300 Shadi Chaaban for Warsha
SPECIAL GOLDEN CAMERA 300 John Mathieson
Festivali
Kamerat, Hrastnik, 30/06. – 02/07. 2022.: Festival radničkog filma
KAMERAT, koji se održava u Hrastniku od 30. juna do 2. Jula, je prvi i jedini festival radničkog filma u Sloveniji i jedan od rijetkih te vrste u svijetu. Inspirisani štrajkom radnika svih djelatnosti u Hrastniku, koji su 1934. godine tražili i izborili se za bolje uslove rada. pokretači festivala, kao i lokalna zajednica, obilježava baš tu godišnnjicu slaveći solidarnost, drugarstvo (camaraderie) i značaj organizovanja za zajedničke ciljeve u lokalnom ambijentu istorijskih znamenitosti radničkih pokreta sa tradicionalnom rudarskom i staklarskom kulturom, sa filmskim projekcijama na jedinstvenim lokacijama - u rudniku, kompresorskoj stanici i nekadašnjoj rudarskoj radionici. Jedinstvenost ovih lokacija daju poseban pečat originalnosti festivala, uz podsjećanje publike kako filmskim sadržajima na ekranima tako i prostorom koji nas okružuje na radnička prava, solidarnost i drugarstvo, vrijednosti danas zanemarene ili potpuno zaboravljene. Svrha festivala je, kako tvrde organizatori, „da se filmom, kao sredstvom društvene kritike istraži položaj rada na raskrsnici istorije i budućnosti, pitanje promjenljivog koncepta rada i radničkih prava u različitim socio-ekonomsko-tehnološkim kontekstima“. Festival organizuje Javni zavod za kulturu, sport, omladinu i turizam Hrastnik – KRC Hrastnik u saradnji sa Opštinom Hrastnik, Pokretom za dostojanstven rad i socijalnim društvom i brojnim drugim partnerima. Kroz povezanost sa sindikatima, aktivistima, umjetnicima, kulturnim radnicima, i sjajnim timom posve'enih volontera, dugoročni cilj je prepoznatljivost na nacionalnom i medjunarodnom nivou u ambijentu filmske umjetnosti, raznih tematskih okruglih stolova, diskusija, fotografskih izložbi, muzičkih i drugih dogadjaja, retrospektiva i omaža, uz autentične lokalne gastronomske specijalitete i pića. Sada već 2. izdanje ovog mladog, originalnog i brzo-razvijajućeg festivala je predstavilo bogat program od 17 filmova, podijeljenih u programske cjeline: dokumentarni, igrani film, retrospektiva i Fokus. Za samo tri dana, osim prikazanih 17 filmova, organizovani su razgovori sa režiserima filmova, 3 okrugla stola sa temama radničkih prava, 4 izložbe i 1 radionica, na jedinstvenim lokacijama: Rudničkom rovu, Kompresorskoj stanici, Mašinhous-u, rudarskoj radionici, Mladinskom Centru Hrastink (MCH), vrtu kompresorske stanice itd. Prikazani su filmovi: Metka, Meki (r. Nika Autor, Slovenija, 2021. ), Dobar dan za posao (r. Martin Turk, Slovenija, Bosna i Hercegovina, 2018.), Mlijeko (r. Grimur Harkonarsson, Island, Danska, Njemačka, Francuska, 2018.), Po isti poti se ne vračaj (r. Jože Babič, Jugoslavija, Slovenija, 1965.), Heroj radničke klase (r. Miloš Pusić, Srbija, 2022.), Tvornica radnicima (r. Srdjan Kovačević, Hrvatska, 2021.), Skrivanci na niti (r. Jiri Menzel, Češkoslovačka, 1969.), Nova šichta (r. Jidrich Andrs, Češka, 2020.), Dukla (r. David Ondfiček, Češka, 2018.), Povratak u Reims (fragmenti, r. Jean-Gabriel Periot, Francuska, 2021.), Heat Singers (r. Nadia Pafan, Ukrajina, 2019.), Izgnanstvo, (r. Visar Morina, Kosovo, Njemačka, Belgija, 2020.), Savka (r. Stephanie Brize, Francuska, 2019.). U rudničkom rovu, prikazani su i kratki studentski filmovi AGRFT: Čevljarna (r. Anton Emeršić, 2017.), 18.75 (r. Aleksandar Kogoj, 2018.), Uvajanje (r. Anže Sobočan, 2018.), Pepelni dobrci (r. Aljoša Nikolić, 2020., čime festival Kamerat pokazuje svoju posvećenost afirmisanju mladih autora. Ove godine, država u Fokusu je Češka, te je tim povodom organizovana izložba posvećena najvećem slovenačkom arhitekti, Jožu Plečniku. Plečnik je ostavio istorijski trag u arhitektturi i Slovenije i Češke, kao arhitekta Praškog zamka i crkve Srca Isusovog, ali i kao profesor u Školi za umjetnost i zanat, gdje se usavršavalo preko pedeset istaknutih čeških arhitekata. Bogata izložba, koju čine 22 bilborda sa moćnim fotografijama, opisisima i citatima Plečnikovih savremenika i tumača njegove umjetnosti, upravo tka priču ovog poglavlja Plečnikovog života i djela.
Održana su tri okrugla stola, sa temama: „Položaj žena na tržištu rada“, „Gdje je otišla radnička klasa?“ i „Položaj radnika u filmskoj industriji: vrijednost i plaćanje kreativnog rada“, na kojima su učestvovali Nina Vodopivec, Ana Jakopič, Kristina Božić, Maja Bogojević, Goran Kovačič, Goran Lučič, Branimir Štrukelj, Petra Bezjak Ciman, Hana Radlovič, Simon Tanšek, Matevž Luzar, Sara Gjergek i Hana Radlovič, uz dinamično učešće publike. Izložba „Nijemi spomenici prošlosti – spomenici bune u Zasavju“ u Zasavskom muzeju Trbovlje predstavlja drugi dio višegodišnjeg projekta Buna u Zasavju, fokusirajući se na istoriju pobune, koja je važan dio bogatog industrijskog nasljeđa ovog kraja. U fokusu je osam spomenika, predstavljeni slikom, riječima i 3D vizuelizacijom, koji se, osim po poruci, odlikuju i umjetničkom vrijednošću, jer su njihovi autori renomirani zasavski umjetnici, poput akademskog vajara Stojana Batiča i akademskog slikara Franca Kopitara. „Rudarstvo kroz dječje oči“ presdstavlja likovne radove učenika osnovne škole. Povodom 200 godina rudarstva u Hrastniku, u Javnom zavodu za kulturu, sport, omladinu i turizam – KRC Hrastnik održan je likovni konkurs u saradnji sa osnovnom školom pod mentorstvom nastavnika likovne kulture. Učenici su kreirali svoje vizije Hrastnika kao rudarskog i radnog mjesta, uspomene koje imaju na taj period, uz priče koje su ispričali roditelji, bake i djedovi. Kreacije učenika prati izložba i digitalizacija radova, tako da se može ponoviti u razlićitim prostorima, a istovremeno će poslužiti i kao značajan spomenik. Održana je i radionica „Zamke nesigurnog rada“ kao i projekcija fotografija i dodjela nagrada forografskog konkursa „Radništvo“, sa 31 autora i 56 radova koji prikazuju industrijske objekte, pejzaže i ljudska lica često umorna od rada. Živio nam rad, radnički filmovi i Kamerat festival!